Zoom sur BNJ ART et son Loufoque Art

Mais qui est vraiment ce Mulhousien ? 

BNJ Art, Benjamin de son vrai nom, dessine depuis ses 7 ans (il en a aujourd’hui 42) : les héros de son enfance ont été ses premiers modèles. L’adolescence pointant le bout de son nez, les mangas et les comics US ont peu à peu remplacé Tintin et Goldorak. 

L’artiste n’a jamais étudié la peinture et encore moins le dessin. Il se considère comme un autodidacte passionné par l’art en général.

Passionné, il l’est également par le sport puisqu’il pratique le triathlon depuis plusieurs années. Après de nombreuses saisons bien remplies, il décide d’arrêter la compétition pour se consacrer entièrement à la création. 

Le sport occupe toujours une vaste place dans sa vie d’artiste : les entraînements réguliers lui permettent de se vider la tête, permettant à de nouvelles idées de germer sereinement dans son esprit.

Depuis 2014, on sait que le simple fait de marcher permet d’augmenter sa créativité à hauteur de 60%… Alors imaginez le triathlon !

À la découverte du Loufoque Art 

Son univers est riche et coloré. Observer une toile de Bnj Art, c’est comme s’engouffrer dans un souk : les couleurs stimulent vos sens et vos souvenirs tandis que vos yeux vagabondent, ne sachant plus vers où converger. On se perd dans ses œuvres comme dans un précieux souvenir d’enfance. 

Si son univers graphique nous ramène parfois au pop-art, lui se revendique du Loufoque Art : un savant mélange entre l’univers esthétique et iconographique du popular et du street-art, agrémenté d’un peu de nostalgie « et de beaucoup d’endorphine ». Voici l’essence de ce courant, fondé par l’artiste lui-même. 

Ses principales sources d’inspiration ? Les grands noms du courant pop-art comme le Français Speedy Graphito, Wharrol, Keith Harings ou encore Shepard Fairey mais aussi et surtout le monde qui l’entoure….

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D’un point de vue technique, là encore Benjamin ne fait rien comme tout le monde (et c’est pour ça qu’on l’aime). Même si l’acrylique reste sa technique de prédilection, l’artiste aime mélanger les savoir-faire et les supports pour singulariser encore plus ses créations.

En s’appropriant des objets du quotidien, BNJ se rapproche dans le fond et sur la forme des deux courants précités. Il transforme le monde qui l’entoure en ode à son enfance, faisant de ses œuvres des hôtels à la gloire d’une culture populaire ayant marqué ses jeunes années.

2022 : une année riche en projets ?

Quand on l’interroge sur son futur proche, Benjamin nous parle “d’une remise en question perpétuelle”. Il souhaite se renouveler et sortir de sa zone de confort, tout en développant et en diffusant son univers si singulier. Pour lui, l’art est avant tout une expérience qui se partage : l’artiste nous invite donc à le retrouver, dès le 3 janvier 2022, lors de ses prochaines expositions ! Affaire à suivre…

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