Luca Quartucci, de la catharsis à la vocation

Tombé dans l’anorexie l’année de ses 14 ans, le jeune homme a perdu plus de 20 kilos en quelques mois. Face à l’inquiétude de ses proches et à l’altération rapide et préoccupante de son état de santé, l’hospitalisation devint une nécessité : neuf mois de soins quotidiens et intensifs ont été nécessaires pour le sortir d’affaires. 

8 ans plus tard, pour exorciser ses derniers démons, Luca s’est lancé dans l’écriture. Écris en un mois à peine durant le premier confinement, “J’ai oublié de vivre”  représente pour lui la dernière phase de sa thérapie. En partageant son histoire et grâce à ce premier ouvrage, il espère pouvoir aider le plus grand nombre et tourner définitivement la page sur ce passé douloureux.

« Mon livre s’adresse à toutes les personnes désirant en savoir plus sur l’anorexie , qu’elles soient atteintes de ce trouble , proches d’une personne l’étant ou tout simplement intéressées par la thématique.

Je veux casser le stéréotype de l’anorexie exclusivement féminine (…) et sensibiliser les gens à la question de la santé mentale , qui est encore trop taboue en France. »

– Luca Quartucci

Son récit est vrai et poignant. Il traite avec réalisme d’une maladie mal comprise : l’anorexie. 

Grâce à sa propre histoire, Luca aborde la douloureuse question des troubles alimentaires mais aussi plus largement celle des maladies mentales en règle générale. 

Mettre des mots sur des maux, sur les siens, sur ceux des autres et sur les déviances qui rongent la société toute entière grâce à une écriture simple et authentique… C’est une véritable prise de conscience collective qui frappe à la porte du lecteur grâce à ce premier ouvrage.

Luca évoque la maladie, le mensonge et  l’envie de s’en sortir malgré tout. Un récit aussi dur qu’inspirant qui nous plonge dans un univers médical parfois injuste et souvent cruel, de la pédiatrie à la psychiatrie. Outre son action de sensibilisation, l’auteur souhaite également “(…) mettre en lumière la dureté de certains aspects des parcours de soins propres à ces troubles”.

“J’ai oublié de vivre” : un ouvrage à oser sans retenue !

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